Les Lumières du
faubourg Lights in the Dusk Laitakaupungin Valot Aki Kaurismäki Sélection officielle |
« Fidèle comme un chien, un idiot romantique » Les Lumières des faubourg achève la Trilogie
des perdants, après Au loin s’en vont les nuages et L’Homme
sans passé, et reprend le thème de la solitude,
extrême, douloureuse, jusqu’au-boutiste, sans échappatoire
et, Karismäki obige, sans sensiblerie. |
Les mots manquent pour dire la force des images qui
mettent en scène
avec une extrême retenue ce laissé pour compte de la vie.
Lui qui, malgré les fatalités, voudrait y croire encore
et s’accroche à son rêve de toutes ses forces, mais
surtout de toute son humilité et de toute sa dignité :
celle, entre autres, où il attend que Mirja, invitée à boire
un café, frappe à sa porte, assis bien droit à sa
table, décorée d’un œillet planté dans
une petite bouteille de bière en guise de vase, et des brioches, « toutes
fraîches » lui précisera-t-il dès qu’elle
sera arrivée. Marie-Jo Astic |
1h20 - Finlande - Scénario, dialogues : Aki Kaurismäki - Photo : Timo Salminen - Décors : Markku Pätilä - Son : Jouko Lumme, Tero Malmberg - Interprétation : Janne Hyytiäinen, Maria Järvenhelmi, Ilkka Koivula, Maria Heiskanen. |