Da Vinci Code
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Encore
un coup monté par
les curés…
… Mais aussi par le Festival. Tout a été dit ou presque sur cette histoire que paraît-il tout le monde a lue. Elle entraîne un professeur américain spécialiste de l’étude des symboles et une jeune cryptographe dans un jeu de pistes grâce auquel vous saurez tout ce que vous saviez déjà sur les Templiers, l’Opus Dei, le Saint Graal ou encore le Prieuré. Caméra virtuose pour qu’on n’oublie pas qu’il y a de l’action, musique saturée pour faire comme s’il y avait du suspense, comédiens inexpressifs, et particulièrement Audrey Tautou dont on avait préféré la révélation dans Vénus beauté, accompagnée d’un Tom Hanks terriblement soucieux puisqu’il ne déplisse pas le front tout au long de ces plus de deux heures et demie de pellicule. Alors qu'enfin on pouvait espérer que soit dénoncé le plus grand mensonge de l’humanité entretenu par l’entremise de l’Eglise, ne voilà-t-il pas que celle par qui ce bienfait aurait pu arriver s’avère être la descendante en ligne directe – branche aristocratique svp ! – du personnage symbolisant la suprême trahison, Jésus himself. |
C’est
ce qu’explique
in fine et laborieusement notre éminent spécialiste à l’héritière lui exposant
le choix crucial devant lequel elle se trouve : soit elle fait éclater le complot
et cela risque de faire quelque bruit dans Landerneau, voire provoquer une pagaille
monstre, et comme Dieu est grand et qu’elle est toute petite, elle n’arrivera
pas forcément à maîtriser les déchaînements de viles passions qui ne manqueront
pas de s’exprimer ; soit elle se tait et protège la légende qui de tout temps
mène le monde par le bout du nez, tout en sauvant son aïeul super star du ridicule. |
2h32 - USA - Scénario, dialogues : Avika Gildsman, Dan Brown - Photo : Salvatore Totino - Musique : Hans Zimmer - Interprétation : Tom Hanks, Audrey Tautou, Ian McKellen. |