Ça brûle |
Livia, la jeune héroïne de ça brûle, est par excellence la nymphette énervante de ce Festival. Dans cet arrière-pays marseillais, vivant mal à son aise entre sa mère et l’amante de celle-ci, Livia balade son ennui – assez communicatif pendant la première heure du film – à cheval dont elle tombe aux pieds de Jean Susini, pompier de son état et dans la force de l’âge, dont elle tombe – encore ! – amoureuse. Elle partagera désormais son temps entre son voisin et souffre-douleur, surnommé Moisi, et sa copine du village, alternant les expérimentations amoureuses auxquelles on joue à quinze ans et les harcèlements à répétition qu’elle fait subir à son pompier chéri. |
Livia
ne supporte plus le ciel bleu de la Provence. Mais le vent se lève
et, grâce à elle, l’azur va très vite – enfin,
pas si vite que ça ! – s’assombrir d’une
fumée noire et dévastatrice. Livia, par pure bêtise,
par vengeance inopportune, met le feu à la forêt et
s’y laisse enfermer pour que Jean Susini, qui s’avoue à lui-même « Je
suis vraiment con, » vienne la sauver des flammes. |
1h51 - France / Suisse - Scénario : Claire Simon, Jérome Beaujour, Nadège Trebal - Image : Pascale Granel, Claire Simon - Son : Julien Cloquet, François Musy, Gabriel Hafner - Décors : Dan Bevan - Montage : Daniel Gibel, assisté de Julien Lacheray - Musique : Martin Wheeler - Interprètes : Camille Varenne, Gilbert Melki, Kader Mohamed, Marion Maintenay, Morgane Moré, Jean-Quentin Chatelain, Olivia Willaumez, Nabil Radi, Mathieu Bagnis et les pompiers de la caserne de Jouques. |