Portraits de d’jeunz, dont les problèmes à surmonter sont les mêmes que ceux des générations précédentes si ce n’est qu’ils se sont amplifiés dans leurs causes, ouvrant du même coup la porte à des effets plus violents.
Jolivet met en scène ­ avec en tête son propre fils Adrien ­ quatre personnages attachants, conscients des limites à ne pas franchir, attentifs à se préserver une famille, toujours sur le fil pour éviter les ruptures brutales, mais jamais loin d’accomplir un faux geste, qui pourrait devenir fatal.
Trop gentils, pas assez violents, diront certains, peu disposés à laisser cette jeunesse-là délivrer un simple message d’optimisme. Pour les autres, ils suivront avec un réel plaisir les aventures et mésaventures de cette bande des quatre, au rythme enlevé d’un scénario bien construit.

Marie-Jo Astic