La Nina santa The Holy Girl Lucrecia Martel Sélection officielle |
Les
débuts sont prometteurs, la fin aussi… Mais entre les deux le non-dit
poussé à son extrême met sérieusement en péril l'intérêt que l'on porte
aux états d'âme d'un groupe de personnes évoluant dans un lieu qui
en manque sérieusement. Ce n'est pas une erreur de la part de la réalisatrice,
non plus qu'un manque de talent : ce qu'elle fait là, elle le fait
fort bien, mais son approche austère nous impose un enfermement pénible
dans la petite tête d'une niña relativement chi…ta à défaut d'être
santa. Car la jeune Amalia est loin d'être une sainte, elle est très ordinairement vierge et assaillie de désirs naissants. Elle est en outre embrigadée par les sornettes sur la foi et la vocation qu'on lui psalmodie à l'église, après la chorale — qui au passage donne à entendre des chants magnifiques. |
Lorsqu'un
vieux se frotte à elle à l'occasion d'un attroupement de rue autour
d'un musicien, la voilà partie en croisade : il faut sauver le docteur
Jano. |
1h46
- Argentine - Scénario, dialogues : Lucrecia
Martel - Photo
: Felix Monti, A.D.F. - Montage : Santiago
Ricci - Musique
: Andres Gersznzon - Interprétation
: Mercedes Moran, Carlos Belloso, Alejandro Urdapilleta, Maria
Alche, Julieta Zylberberg, Mia Maestro, Monica Villa, Marta Lubos,
Alejo Mango, Arturo Goetz. |