The Barber : l'homme qui n'était pas là |
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Le
film est inspiré, non d'un roman précis, mais de l'univers
de James M. Cain : celui des années 40 et des petites gens, qui,
loin d'être des anges, se trouvent, par hasard ou par maladresse,
impliquées dans des histoires criminelles. Les dialogues sont précis,
la narration directe et le tout ne pouvait que séduire les Coen. Ed Crane est donc coiffeur de son état, métier qu'il exerce, ou plutôt qu'il subit, dans la boutique de son beau-frère. Considérons l'inénarrable gueule dont Ed Crane ne se départit jamais : dire qu'il ne semble pas vraiment épanoui relève de la litote. Il a une seule certitude : il ne passera pas toute sa vie à couper des cheveux. La proposition d'un client lui faisant miroiter la fortune en investissant dans la technique, révolutionnaire pour l'époque, du nettoyage à sec le tente d'ailleurs fortement. Ed doit aussi se rendre à une triste évidence : sa femme le trompe avec son patron. Un enchaînement d'événements tragiques va se déclencher et la maîtrise de la situation très |
rapidement
échapper aux protagonistes. |
1h55 - USA - Scénario et dialogues :
Joel Coen, Ethan Coen - Images : Roger Deakins
- Musique : Carter Burwell - Montage
: Roderick Jaynes, Tricia Cooke - Décors
: Dennis Gassner - Interprètes : Billy
Bob Thornton, Frances McDormand, James Gandolfini, Adam Alexi-Malle, Michael
Badalucco, Katherine Borowitz. |